Comment pouvons-nous distinguer entre la vérité et le faux ? En connaissant la vérité, œuvrant ainsi avec et étant de son côté. Et en connaissant le faux, s’en méfier par conséquent, s’en éloigner, et ne pas lui prêter secours contre la vérité. En connaissant également l’argument. En effet, l’argument et la preuve constituent un critérium entre la vérité et le faux. Ainsi, quiconque vient à nous, voulant mêler le faux à la vérité, nous lui disons : quelle est ta preuve ? Quel est ton argument ? Expose-nous l’argument et la preuve de ce que tu dis. Il sera alors à ce moment là, incapable d’exposer quoi que ce soit, car tout ce qui lui sert de preuve, sera un argument contre lui et non pour lui, et tout ce avec quoi il aura semé la confusion se dévoilera, et sa faille apparaîtra par la permission d’Allâh.
C’est pour cela mes frères, qu’il nous incombe de prendre garde au fait de mêler le faux à la vérité, et de prendre garde à ces gens là qui ont pris le fait de mêler le faux à la vérité comme épée, et dague empoisonnée, avec laquelle ils poignardent dans le dos des pieux et des innocents parmi leurs frères salafis, dont les étudiants en science et les savants. Combien en avons-nous vu de ceux qui mettent en garde contre les savants salafis, contre les étudiants en science, tandis qu’ils vantent les déviants, et vantent ceux qui fomentent les dissensions et les troubles. Nulle dissension n’arrive sans qu’ils s’y mettent en avant, et nulle affaire ne vient sans qu’ils y surgissent. Puis, ils se considèrent eux-mêmes les référents. Puis, ils se considèrent eux-mêmes être sur la vérité, et les autres sur le faux.
Cheikh Ahmad Bâzmoul